Il existe maintes possibilités, pour un propriétaire bailleur de louer son bien. Il a le choix entre la location meublée ou la location nue. En ce qui concerne la première citée, cet article de http://www.trans-immobilier.fr/ , vous parlera du traitement qu’en fait le fisc.
Comment ça marche ?
Avant d’aborder l’aspect fiscalité, il est important de rappeler que la location meublée pour un propriétaire bailleur apparaît comme la meilleure option. Vous allez vous poser la question de savoir, mais pourquoi ? C’est simple, quand on prend l’aspect de la durée du contrat où sur les locations nues, cela va jusqu’à 3 années minimum, en ce qui concerne la location meublée, elle est d’une année renouvelable et de 9 mois s’il s’agit d’un locataire-étudiant. Ce n’est pas tout, le loyer de la location meublée est plus consistant car, étant bien équipé et adapté aux besoins quotidiens, ce qui facilite un bon retour sur investissement au propriétaire. Mais qu’en est-il en ce qui concerne sa fiscalité ? Retenez que, les loyers perçus d’un immeuble meublé, sont ou doivent être déclarés dans le compte des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), ce qui n’est pas le cas des locations nues qui, eux, sont déclarés dans la catégorie des revenus fonciers. Cette différence paraît insignifiante mais elle est non négligeable sur le plan financier car donne certains avantages au bailleur. Avant d’y revenir, des dispositions contraignantes, sont néanmoins, prises à l’encontre du bailleur. Ainsi, il a été exigé au bailleur du meublé ce qui suit :
- Un contrat type de location
- Des éléments de mobilier obligatoires
- La limitation à deux mois de loyer du dépôt de garantie
- Un dispositif de révision des loyers avec un encadrement instauré à Paris et à Lille.
Comme on le dit souvent, après la pluie, vient le beau temps. Il en est de même pour les propriétaires bailleurs d’un appartement meublé. Petit zoom sur le traitement fiscal en matière de meublé :
- Pour un revenu locatif annuel inférieur ou égal à 70 000 euros, le régime du microBIC est pratiqué pour le calcul des impôts. De ce fait, on y applique un abattement de 50 % comme frais, contre 30 % dans le cadre d’un régime microfoncier.
- Dans le cas où le total des loyers annuel, excède les 70 000 euros, plusieurs allègements sont constatés comme la déduction des charges liées à l’emprunt immobilier mais aussi des travaux, sans oublier l’amortissement de l’immeuble et des équipements. Au cas où le total déductible serait supérieur à la somme des loyers perçus, il y aurait un report à nouveau qui serait considéré sur le calcul de l’impôt, valable sur les 10 prochaines années. Autrement dit, il est possible pour un propriétaire bailleur d’un meublé, de se faire défiscaliser sur 10 ans.